Actividad

La faiblesse des institutions fait partie d’une des réalités les plus virulentes en Afrique. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et la mise en place de dispositions juridiques attribuées aux institutions pour leur conférer une certaine puissance autonome, il est tout à fait évident que la faiblesse de celles-ci reste toujours d’actualité. En Afrique, la fragilité des institutions est telle qu’il faut une plus grande mobilisation pour en arriver à redonner de la force à celles-ci. Ce méli-mélo dans lequel baignent la plupart des pays africains, en revanche, corresponde au modèle d'accès limité aux ressources, interprété dans une économie à croissance lente, parachutée par un État centralisé avec des droits de propriété qui restent toujours fragiles. A tout cela s’ajoutent les discriminations d’ordre sexuelles et raciales qui trouvent leur racine dans nombres de régions. Justement, dans ce travail de mobilisation pour une Afrique beaucoup plus forte avec de fortes institutions, les gouvernants ont une très grande place et un très grand rôle à y jouer. La construction des institutions fortes et indépendantes reste une condition importante pour parachever le développement des pays africains. Sachant que rien n’est prédéterminé d’avance et que tout et presque tout dépend de nos actions en l’occurrence celles de nos dirigeants, il urge de s’interroger sur la question : Que faire aujourd’hui pour que l’Afrique retrouve sa lettre de noblesse ?