Activité

Une longue sécheresse dans l'État de Chihuahua, au nord du Mexique, avait causé la mort de 350 000 têtes de bétail en 12 mois.
Un exemple parmi tant d’autres, démontrant que la planète se réchauffe à un rythme sans précédent, principalement à cause des émissions de gaz à effet de serre d'origine anthropique.
Pour dire ainsi, qu’à ce rythme nous allons être ou sommes déjà exposés à des situations auxquelles il est impossible de s'adapter.

Pourtant, la mise sur pied de ce mécanisme s'est transformée en une confrontation tendue entre les pays développés et les pays en développement. Certains pays riches, considèrent que les « pertes et dommages » devaient être intégrés au mécanisme d'adaptation, arguant que les initiatives visant à prévenir ou résoudre les problèmes de « pertes et dommages » sont similaires aux efforts d'adaptation tels que la réduction des risques de catastrophe.

Pourtant, l'adaptation ne peut fonctionner lorsque les impacts du changement climatique dépassent déjà la capacité des populations et des systèmes à s'adapter. Ainsi, intégrer les « pertes et dommages » à la COP placerait la question à un même niveau d'importance que l'adaptation et l'atténuation. Mais ce n’est pas encore une sinécure, d’où la nécessité d’engager un débat militant et bien fondé qui alimenterait l’argumentaire de la société civile durant les prochaines négociations climatiques.